Définition du néolibéralisme

Qu'est-ce que le néolibéralisme ?

Le néolibéralisme est une redéfinition du libéralisme classique, influencé par les théories économiques néoclassiques. C’est un produit du libéralisme économique classique.

Le néolibéralisme peut être un courant de pensée et une idéologie, c'est-à-dire une manière de voir et de juger le monde social.

La théorie néolibérale est fondée sur le libéralisme née aux États-Unis d’Amérique et dont certains des principaux partisans sont Friedrich A. Hayeck et Milton Friedman.

En politique, le néolibéralisme est un ensemble d’idées politiques et économiques capitalistes qui défendent la non-participation de l’État à l’économie du pays. Le néolibéralisme défend l’existence d’une liberté totale dans des échanges pour garantir la croissance économique et le développement social d’un pays.

Les écrivains néolibéraux soutiennent que l'État est le principal responsable des anomalies dans le fonctionnement du libre marché, car sa taille et son activité imposent des contraintes aux agents économiques privés.

Le néolibéralisme préconise une faible intervention du gouvernement sur le marché du travail. Il préconise la politique de privatisation des entreprises publiques, la libre circulation des capitaux internationaux et met l'accent sur la mondialisation, l'ouverture de l'économie à l'entrée des multinationales, l'adoption de mesures contre le protectionnisme économique ainsi que la réduction des taxes et impôts excessifs.

Le néoliberalisme économique propose la mise en œuvre des politiques d'approvisionnement, c’est-à-dire l’augmentation de l’offre pour augmenter la productivité. Pour ce courant, un moyen essentiel pour améliorer l'économie locale et mondiale consiste à réduire les prix et les salaires.

Le néolibéralisme et la mondialisation

Il y a un lien étroit entre le concept du néolibéralisme et celui de la mondialisation parce que le néolibéralisme est né de la mondialisation, et plus particulièrement de la mondialisation de l’économie. Après la Seconde Guerre mondiale, l’augmentation de la consommation et les progrès réalisés dans le domaine de la technologie de production ont conduit le monde au consumérisme.

Le consumérisme a favorisé la mondialisation de l'économie, de sorte que les capitaux, les services ainsi que les produits circulent dans le monde entier, une idée clairement néolibérale. De cette manière, le néolibéralisme a ouvert la voie à l’économie libérale orientée par la loi du marché, mais dans certains cas, l'État doit intervenir pour éviter les déséquilibres financiers.

Toutefois, la doctrine néolibérale préconise une indépendance de l’économie vis-à-vis de la politique, et ne tolère pas l’intervention politique dans l’économie.

Le néolibéralisme et l'éducation

Le néolibéralisme a une vision de l’éducation différente de la vision classique, en ce sens qu’il met l’accent sur la qualité de l’éducation, la modernisation de l’école, l’adéquation de l’enseignement à la compétitivité du marché international, la professionnalisation des acteurs educatifs, l’intégration des techniques informatiques et de communication ainsi que des langues étrangères, l’ouverture des universités au financement des entreprises et au partenariat avec les entreprises privées.

Dans la vision du néolibéralisme, il est important que l'éducation ne soit pas incluse dans le champ social et politique, mais qu'elle soit plutôt intégrée au marché. Ainsi, certains des problèmes économiques, sociaux, culturels et politiques abordés par l'éducation doivent être transformés en problèmes administratifs et techniques. Dans cette vision, une école modèle doit être capable de rivaliser sur le marché. L'élève devient un simple consommateur d'éducation, tandis que l'enseignant est connu comme un employé qualifié pour permettre à ses étudiants de s'intégrer au marché du travail.